samedi 24 mars 2007

070323 - ANNEMASSE - CHATEAU ROUGE

Vincent Delerm + Zedrus


Vincent Delerm





Né à Rouen en août 1976, Vincent Delerm est le fils unique de l’écrivain Philippe Delerm, dont le treizième ouvrage “La première gorgée de bière” s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, et de Martine Delerm, illustratrice de romans pour la jeunesse. Loin d’user de la notoriété paternelle, le jeune homme s’est fait tout seul. De son enfance douce et mélancolique dans un village de l’Eure, il garde le souvenir des soirs de spectacles auxquels l’emmenaient ses parents : Caradec, Les Frères Jacques, Branduardi… Au collège, il craque plutôt pour des groupes branchés comme The Cure, Madness, ou Joy Division. Il aime aussi, entre autres, William Sheller, Barbara et Souchon, fréquente les scènes de théâtre, tout en se préparant à devenir professeur de lettres, comme ses parents. Il débute donc des études de lettres modernes à Rouen et passe sa maîtrise, tout en testant ses premières chansons sur scène, toujours dans sa Normandie natale.
Sa vie basculera grâce à un heureux concours de circonstances : Vincent sollicite le comédien François Morel, qu’il sait amateur de musique et… ce dernier l’invite sur les ondes de France Inter pour interpréter l’un de ses titres. Le bouche à oreille fait le reste.
Il signera chez Tôt ou Tard après sa rencontre avec Thomas Fersen. Son premier album sort en avril 2002, obtenant d’emblée un vif succès. Avec sa voix rauque façon Gainsbourg, des textes poétiques, ironiques et tendres, une orchestration sobre (piano et cordes), il vend plus de 100 000 exemplaires en quelques mois. Il remporte, en 2003, la Victoire de la Musique de la Révélation, et sort son second album, Kensington Square, en avril 2004. Vincent Delerm est également l’auteur de Le fait d’habiter Bagnolet, pièce créée en novembre 2003 à Rouen, et reprise en 2004/2005 au Théâtre du Rond-Point, dans une mise en scène de Sophie Lecarpentier.
Le voici dans un nouveau spectacle, au piano et entouré de six musiciens.


Zedrus




ZEDRUS, suisse atypique, se jette sur la scène avec des espoirs. Il chante, du dégoût à la faim, ce qu’il y a entre le début et la fin. Coupable comme un enfant, innocent comme un terroriste, gentil comme le cancer, méchant comme une caresse, il nous ouvre tout grand sa porte qui grince. Il berce avec ses poings, il mord avec des fleurs. Parfois cruel donc souvent drôle, parfois triste donc vivant, parfois même émouvant, c’est un spectacle un peu différent mais qui nous ressemble. ZEDRUS est un vrai personnage qui ne se lasse pas de ne pas laisser indifférent. Humour tendrement sauvage et poésie corrosive… à découvrir d’urgence…





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