C'est l'un des plus beaux exemples, au Moyen Orient, d'une cité provinciale romaine, remarquablement préservée.
Gerasa, au temps de sa splendeur, devait avoir entre 15 et 20 000 habitants. Elle connut son âge d'or au IIIème siècle. Un tremblement de terre dévastateur en 747 mit fin à la période glorieuse de Jérash, qui perdit alors 75 % de sa population.
Le Cardo maximus ou rue à portiques s'étire sur 800 mètres. Les 500 colonnes qui bordaient cette voie étaient, de façon délibérée, de tailles inégales. Elle est encore pavée avec ses dalles d'origine et l'on peut voir les ornières creusées par les roues des chars au cours des siècles, ainsi que les ouvertures pratiquées pour accéder au système d'égouts.
Le temple de Zeus fut construit vers 162 nsur les ruines d'un ancien temple romain. L'escalier est destiné à rejoindre la partie haute du temple.
Le temple d' Artémis est très bien conservé, au sommet d'un monticule. Artémis, déesse de la chasse, était la déesse tutélaire de Gérasa. Le temple disposait de 12 colonnes, dont 11 sont toujours en place. De grandes galeries voutées au nord et au sud du temple ont dû être construites pour donner au temenos ses dimensions grandioses.
Le théâtre fut construit sous le règne de Domitien, mais n' été ouvert au public qu'au IIème siècle. Il pouvait contenir 5000 spectateurs et ses 32 rangs sont encore aujourd'hui susceptibles d'accueillir 3000 personnes. Ce théâtre est doté d'une excellente acoustique. Il accueille encore des spectateurs, notamment dans le cadre du Festival de Jerash.
lundi 10 septembre 2007
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